Internet et très haut débit

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Dans la jungle des offres d'accès internet pour les professionnels, IPtis, opérateur télécom et intégrateur se démarque par la qualité de son infrastructure technique. Ainsi nous proposons à nos clients de profiter d'accès Internet redondés (4G) et sécurisés ! Fibre optique, cuivre, ... Contactez-nous et faites le bon choix !

 Un accompagnement sur-mesure

Une fois le diagnostic effectué, IPtis effectue les éligibilités (débits maximaux auxquels votre adresse peut avoir accès), définit les types de liens (dédiés ou mutualisés) disponibles et vous propose une solution sur-mesure.

Internet en France, un peu d'histoire ...

Historiquement la boucle locale téléphonique (ou boucle locale cuivre) est la partie de la ligne téléphonique (paires de cuivre) allant du répartiteur de l'opérateur téléphonique jusqu'à la prise téléphonique de l'abonné. Physiquement, il s'agit de tous les câbles urbains que l'on peut voir dans les rues, des câbles souterrains, ainsi que de la paire de fils arrivant chez l'usager.

En France, la boucle locale cuivre est la propriété de l'opérateur historique, l'entreprise Orange, anciennement France Télécom. Jusqu'en 2000, tous les abonnés à un service de téléphonie fixe ou à un accès à Internet de type ADSL, devaient payer un abonnement à France Télécom, quel que soit leur opérateur. Mais depuis l'ouverture du marché des télécoms, les frais d'accès à la boucle locale peuvent être payés directement à France Télécom par l'opérateur de l'abonné dans les zones dites dégroupées : on parle alors de dégroupage total.

Aujourd’hui, la boucle locale téléphonique est un réseau relativement stabilisé, qui n’évolue que pour des améliorations ponctuelles et qui est condamné à disparaître petit à petit. La boucle locale cuivre est utilisée pour le Réseau Téléphonique Commuté (RTC qui va disparaître au profit de la téléphonie sur IP) et l'accès internet haut débit de type ADSL.

Les limites de capacité au regard des nouveaux usages condamnent la boucle locale cuivre à un déclin annoncé au profit de la boucle locale optique i.e. fibre optique.

Le déploiement de la fibre optique c'est l'affaire des opérateurs d'infrastructures privés et des pouvoirs publics. Parmi les opérateurs privés on distingue ceux possédant leur propres réseaux (Orange, Bouygues, SFR) des autres qui utilisent lesdits réseaux sans en être propriétaires mais qui revendent des accès à leurs clients finaux. Animés par une logique économique les opérateurs d'infrastructure privés déploient la libre optique en priorité dans des zones démographiquement denses maximisant ainsi le nombre d'abonnés potentiel, on parle de zones AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement).

Face à ce comportement et animés par la volonté de réduire la fracture numérique, les pouvoirs publics peuvent prendre à leur charge le déploiement de la fibre optique sur le reste du territoire, dans des zones économiquement moins attractives pour les opérateurs privés, on parle alors de RIP (Réseau d'Initiative Publique). Dans ce cas les collectivités sont porteurs du projet, mais faute de compétence technique lancent des appels d'offres auquels les opérateurs d'infrastructure répondent pour mettre en oeuvre le déploiement de la fibre. Ces acteurs sont multiples on retrouve d'ailleurs Orange ou SFR mais aussi des sociétés comme Axione, Covage, Altitude. ...

Une fois le réseau public opérant, il n'est pas rare que les collectivités mandatent une DSP (Délégation de Service Public) pour assurer la commercialisation du réseau auprès des opérateurs privés (tels qu'IPtis) qui peuvent ensuite revendent l'accès à leurs clients finaux (Les DSP ou les opérateurs d'infrastructure sur les RIP n'ont pas vocation à vendre de l'accès en direct aux clients finaux). La régulation du marché, son bon fonctionnement est garanti notamment par le travail quotidien de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse).